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Angélique de Barjac, fille de huguenots convertis au catholicisme, arrive à la cour de Versailles pour faire partie de la suite de la princesse palatine, épouse du frère du roi Louis XIV. Happée par les plaisirs qui la grisent, la jeune fille découvre bientôt les persécutions dont sont victimes les protestants. Elle décide de fuir Versailles.

En 1765, à la cour de Vienne, celle qui épousera Louis XVI et deviendra Marie-Antoinette n'est alors que la petite Antonia, qui grandit dans le cadre merveilleux du château de Schönbrunn. Sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse, dirige le pays d'une main de fer, et a pour obsession d'assurer un avenir correct à sa ribambelle d'enfants. Son rêve le plus fou ? Marier l'une de ses archiduchesses avec l'héritier du trône de France. Ce sera Antonia. Alors commence un parcours du combattant ! Car une fois la décision emportée (ce qui ne fut déjà pas une mince affaire), il convient d'éduquer la petite fiancée de treize ans. Et on se rend vite compte que son éducation a été jusque-là terriblement bâclée et qu il faut mettre les bouchées doubles ! Maîtres de danse, de musique, professeurs de français et d'italien sont réquisitionnés en toute hâte. Dernière étape et non des moindres : le mariage ! Après les festivités viennoises, la petite archiduchesse se prépare à tout quitter : sa famille, son pays, ses serviteurs. Les adieux sont déchirants. Dépossédée aussi de son prénom, la petite Antonia devient la dauphine Marie-Antoinette. Mais il reste encore une dernière étape pour clore cette longue aventure : plaire à la cour de France et à son mari, le futur Louis XVI...

Sous la forme d'un journal intime, l'auteure raconte la vie de Louise Médréac, 16 ans, qui quitte son village de Bretagne pour Paris où elle entre comme apprentie couturière chez Rose Berti, modiste de Marie-Antoinette. Tandis qu'elle s'adapte peu à peu à la vie parisienne, Louise voit la révolte gronder et assiste aux premières manifestations de fureur du peuple de Paris.