6 Document (s)

Au XVIe siècle, la vie extraordinaire du riche drapier de Metz Philippe de Vigneulles, un homme chaleureux et anticonformiste. Fils de paysan né dans le pays messin en 1471, le drapier Philippe de Vigneulles fut un personnage romanesque en diable et pourtant bien réel. Parti de rien pour devenir un notable et une figure incontournable de Metz, il fût aussi l'auteur d'une chronique sur la vie quotidienne de sa ville et de Nouvelles grinçantes et rabelaisiennes avant l'heure. Commerçant respecté, il voyagea dans les principales places économiques et dans les grands lieux de pèlerinage d'Europe. A travers son étonnante destinée, c'est l'opulence d'une ville bouillonnante d'activité et l'animation des grandes foires européennes qui nous sont dévoilées.

Pour saluer l'arrivée du TGV Est, Michel Caffier a trempé sa plume dans l'encrier du pastiche et propose de plaisants récits «à la manière» d'écrivains, d'artistes et de personnages célèbres.

Entre 1945 et 1982, le récit d'une belle amitié entre cinq journalistes venus du Havre, Lille, Toulouse, Lyon et Nancy. Jeunes reporters, Pierre, René, Philippidès, Lombard et Alain se sont rencontrés au fil de leurs enquêtes pour les journaux de province qui les emploient. Ils décident bientôt de partir ensemble dans toute la France, jusqu'à l'étranger parfois, pour couvrir les événements de l'actualité. C'est Pierre, le journaliste à La Normandie, qui coordonne l'équipe, baptisée l'Omnibus. La relation des cinq compères dépasse rapidement le simple cadre professionnel : ils tissent des liens forts qui s'étendent aux membres de leurs familles... Ces " plumes au vent " nous racontent avec passion près d'un demi-siècle de l'histoire contemporaine : du procès Petiot de 1946 au chantier du paquebot France, du retour de Charles de Gaulle à l'émancipation des femmes, des Tours de France aux prouesses sportives de Michel Platini... Un hymne à l'amitié, au partage, à l'amour d'un métier fait de voyage et d'écriture, et à la vie.

Au lendemain de la guerre de 1870, Adrien est l’un de ces jeunes irréductibles lorrains et alsaciens qui ont choisi l’exil pour ne pas devenir allemands. Vignerons, mariniers, brasseurs, artisans, garçons de café, industriels, médecins, ils sont des centaines à arriver chaque semaine à Nancy par le train. Devenu serveur au buffet de la gare, Adrien attend la reconquête des territoires perdus pour pouvoir retourner au pays. Mais cet espoir s’éloigne et il doit se résigner à tourner la page de son enfance mosellane. Au gré de péripéties qui lui feront embrasser les métiers de chapelier puis de vannier, c’est dans le tourbillon d’une ville en pleine expansion qu’il lui faudra trouver l’âme sœur et se forger un destin…

Lorraine, 1912. Giorgio Rossi arrive d’Italie en compagnie de dizaines d’autres compatriotes chassés par le chômage et la misère. Élevé en français par sa mère, originaire de Nice, il n’a pas de mal à s’adapter et s’installe dans un foyer de travailleurs à Auboué, à la frontière de l’Empire allemand. Avec son ami Alfonso et un troisième piémontais, ils forment une équipe de taille efficace dans les mines de fer du bassin de Briey. À la déclaration de guerre en 1914, Giorgio part avec Alfonso travailler comme mineur au Luxembourg. Ils y rencontrent leur chacune : deux sœurs françaises ayant fui la Lorraine germanisée. La guerre finie, les deux compères retournent en France et s’embauchent dans les houillères. Mais le temps du bonheur est bien court. Alfonso meurt dans une catastrophe minière. Un drame brutal qui mettra à l’épreuve la solidarité des deux familles mais les armera pour affronter, d’une génération à l’autre, à travers l’épopée du fer, du charbon, de l’acier, les turbulences d’un siècle sans pitié.