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A travers ce livre, vous découvrirez l'histoire de ces deux prestigieux ateliers de chemin de fer en Moselle, depuis leurs origines jusqu'à la fin. Comme notre association du Musée Lorrain des Cheminots en a l'habitude, nous mettons l'homme en valeur, car c'est bien lui qui a fait l'histoire de ces ateliers comme celle du chemin de fer en général. Au fil des pages, vous aborderez la vie des apprentis à travers d'authentiques témoignages de ceux qui l'ont vécue à différentes époques. En dernière partie, un large éventail de voitures et de wagons où les visiteurs les auscultent dans les moindres détails. Plus de 270 photographies et documents viennent agrémenter ce livre, qui restera un document unique sur les thèmes abordés.

Les maçons "Bitchois" ont œuvré à la construction de la ligne Maginot avec satisfaction et appréhension... En septembre 1939, ils ont rejoint l'armée française tandis que leurs épouses ont conduit les enfants et les "vieux" vers les gares d'évacuation, entre Phalsbourg et Château-Salins, direction la Charente... Les gens du Saulnois en ont vu passer sans se douter qu'un an plus tard eux aussi quitteraient tout, expulsés dans la France de Vichy... L'es "Bitchois" ne se doutaient pas non plus qu'au retour de Charente ils seraient expulsés de leurs villages pour prendre, dans le Saulnois, la place des expulsés en France... Nos gens des deux bords de la Moselle ont été pris dans des remous tels qu'ils en furent marqués à vie et cette terrible parenthèse dans leur existence a nourri, dans leurs veillées et fêtes de famille, une transmission orale inépuisable et toujours pleine d'émotions. C'est à cette fontaine narrative que ce livre invite le lecteur à se rafraîchir en plongeant dans les "destins croisés du Bitchois et du Saulnois".

La légende napoléonienne ne peut s'écrire sans ces hommes qui l'ont accompagné pour le pire comme pour le meilleur, de l'Italie à l'Égypte, de l'Espagne à la Russie. Parmi eux beaucoup sont originaires de Lorraine, terre de tradition militaire. Quatre recevront le bâton de maréchal : Gouvion Saint-Cyr, Ney, Oudinot et Victor. Quatre le deviendront plus tard : Molitor le Bayard de l'armée française, Exelmans l'une des plus belles figures de cavalier de l'Empire, Gérard qui aurait pu changer le cours de l'Histoire si Grouchy l'avait écouté à Waterloo, et Mouton grand chef militaire vénéré de ses hommes. Ils ne sont pas les seuls à avoir contribué à la genèse de l'épopée impériale. Il y a aussi toute cette cohorte de généraux aussi braves et courageux, souvent moins intéressés, plus fidèles. Notamment : le sage Drouot, Duroc grand maréchal du palais de l'Empereur, les frères Lallemand qui voudront faire évader Napoléon de Sainte-Hélène, ces soldats de génie et du Génie que sont Jean-Baptiste Éblé, héros de la Bérézina, François Nicolas Benoît Haxo, le « Vauban du XIXe siècle », ou ces cavaliers de légende, Lassale Curély, Kellermann, Ordener.

Dans ce deuxième opus figurent plus de 200 nouveaux généraux et colonels. Certes, leurs noms sont moins connus, à quelques exceptions près comme ceux de Hugo et de Goncourt, mais tous ont été des compagnons de l'Aigle, se battant à ses côtés sur les champs de bataille de l'Italie à l'Égypte, de l'Espagne à la Russie, en passant par l'Autriche, la Prusse, la Pologne et la France ! Certains ont eu des destins exceptionnels à l'instar du général Humbert qui, en Irlande, fit trembler l'armée anglaise ; de Henri de Rigny futur amiral et ministre de la Marine et des Affaires étrangères ou encore Nicolas-Louis Raoul qui deviendra un héros en Amérique centrale et Dominique François Burthe qui fera fortune en Louisiane où il donnera son nom à un quartier de la Nouvelle-Orléans ! Parmi eux, on trouve aussi des familles prestigieuses de l'ancienne aristocratie : Beauvau-Craon, Hofflize, Ligniville, Schauenburg, Thomas de Pange, Alsace Hénin-Liétard, Raigecourt. Mais, si nombreux sont les noms illustres à se rallier à Napoléon, quelques-uns ont su résister à l'attrait du pouvoir impérial et aux généreuses donations. Le plus célèbre - le Vosgien Coster de Saint-Victor - ira jusqu'à participer à un complot. Les légendes s'écrivent souvent en lettres de sang.

"Au petit matin du 15 janvier 1943 deux S.S. viennent sonner avec un ordre d'amener pour mon père. Pour moi, son fils âgé de trois ans et demi, ce départ est vécu comme un déchirement, un traumatisme qui va marquer ma mémoire à jamais et qui est bien entendu très largement partagé par ma mère. Je vois encore mon père, revêtu d'un grand manteau avce une casquette sur la tête, partir dans le froid par un jour très gris, serré de près par des individus honnis, et souvent je revis l'angoisse qui m'étreignait alors. C'est la plus ancienne image que j'ai conservée dans ma mémoire, inscrite sur mon album intime."'

Le livre sur le bicentenaire des pompiers expliquera la vie du corps prestigieux depuis les tonneliers (13ème siècle) à aujourd'hui. A travers des gravures on pourra découvrir les costumes avant la venue de la photo puis le congrès de 1909 et le centenaire des pompiers en 1912 à travers des textes et de nombreuses photos d'époque. On découvrira que les pompiers étaient auparavant rue du Haut Poirier ainsi que la construction de l'actuelle caserne face à la porte des Allemands. Des photos de grands événements (explosion de la malterie, incendies...) permettront de se remémorer ces tragédies grâce aux textes. On verra aussi le matériel utilisé par les soldats du feu.

Malgré un nombre de destructions considérables, la Lorraine conserve sur son sol des ouvrages fortifiés de toutes les époques qui permettent de suivre l'évolution de l'architecture militaire depuis les temps les plus reculés. Cette étude propose un panorama illustré de tout ce qui a été réalisé depuis l'aménagement des premiers bastions, au début des années 1540, jusqu'à la construction de notre dernier système fortifié dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale. Sont donc évoquées les places fortes antérieures à la guerre de Trente Ans, les activités de Vauban et de ses successeurs, les forts construits à la veille de la Première Guerre mondiale et les ouvrages allemands de la Lorraine annexée, le rôle joué par les fortifications en 1914-1918 et enfin la ligne Maginot.