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E roman a pour toile de fond la Lorraine durant la Révolution Industrielle. Il fait revivre une famille de manufacturiers sous le regard du petit Martin. Après ses études à Metz et à Paris, le jeune homme se prépare à diriger la fabrique de peluches de soies de Sarreguemines. Mais la guerre éclate. Martin se porte volontaire au siège de Metz. Après la défaite de 1870, devenu capitaine d'industrie dans une Lorraine annexée, il s'amourache d'Adèle. Femme de conviction, elle le bouscule afin qu'il applique les nouvelles lois sociales promulguées par Bismarck. Le roman est doublé d'une intrigue policière. L'assassinat du vieux Simon, homme à tout faire de la famille, mais aussi celui du Président de l'Exposition Universelle de Londres et d'une prostituée à Boston, sont-ils liés ? Martin décide de mener son enquête à l'occasion de déplacements d'affaires .

1516. La phalange du saint patron de la Lorraine est dérobée dans la « grande église » de Saint-Nicolas-de-Port, haut lieu de pèlerinage de l'Europe du Nord. Par ce larcin, Guillaume - un paysan lorrain adepte de la nouvelle religion réformée - espère faire vaciller à la fois l'Église de Rome et le duché de Lorraine. À sa mort, son fils, compagnon vitrier, et plus tard, son petit-fils, drapier, défendent à leur tour les thèses de Luther en s'appuyant sur le sacrilège de leur père et grand-père. Victime de la disparition de la sainte relique, le duc de Lorraine Antoine Ier doit la retrouver afin de prouver sa capacité à protéger les biens de l'Église et à contenir la propagation de la nouvelle religion. Il doit aussi défendre son indépendance bien fragile. L'espace lorrain - duché de Lorraine et cité de Metz - est alors convoité par ses deux puissants voisins, le royaume des Valois et l'empire de Charles Quint. Le duc Antoine charge un homme de confiance, Matthieu de Pontoy, puis son fils Henri, de réparer l'outrage. Sur fond de guerre religieuse, de révolte paysanne (guerre des Rustauds) et de rivalité entre royaume de France et Saint-Empire, cette épopée lorraine ne connaîtra son épilogue qu'en 1566, sous le duc Charles III. et le patronage de saint Nicolas.